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Rapport financier 2022

Face aux conséquences de la guerre en Ukraine, forte augmentation des prix des matières premières et resserrement des conditions financières, et compte tenu des conditions météorologiques défavorables, l’économie nationale a enregistré une croissance limitée de 4,6 %, alors que celle-ci avait été estimée entre 6,5 et 7 %.

Mais celle-ci reste cependant résiliente et devrait afficher une progression comprise entre 5 et 5,3 % en 2023, grâce à l’amélioration de la productivité agricole qui fait suite aux interventions gouvernementales, aux investissements dans le secteur pétrolier et à une reprise de l’activité industrielle.

Fin 2022, le taux d’inflation s’établissait à 10,2 %, se situera à 6-8 % en moyenne en 2023 et se stabilisera vers la fin de l’année.

Ces prévisions s’expliquent par la dissipation de l’impact de la hausse mondiale des prix des matières premières, le ralentissement de la demande intérieure et par une dépréciation du taux de change plus faible que prévu.

Au cours de l’année passée, la Banque a enregistré une croissance de son actif de 8,2 % (contre 13 % en 2021), la hausse la plus élevée concernant les prêts et les titres, la première catégorie ayant connu une augmentation de 14,2 % (contre 3 % en 2021) et la seconde affichant une progression de 18 % (contre 12 % en 2021).

Les dépôts détenus par la Banque ont augmenté de 12,7 %, ce qui contraste avec la baisse de 2 % de l’année précédente. Comme évoqué plus haut, l’augmentation de l’actif de la Banque s’explique par la hausse du volume de dépôts des clients que la Banque a pu investir.

Celle-ci a également augmenté son capital social pour atteindre 150 milliards de UGX (contre 46,7 milliards en 2021), afin de répondre à une exigence de la Banque Centrale, qui a permis une augmentation des fonds propres de catégorie 1 (Tier 1) de 14,5 %.

Le Produit Net Bancaire a progressé de 9,9 % au cours de l’année, tandis que le résultat net a augmenté de 5,7%. La hausse du bénéfice d’exploitation ne correspond pas à celle du résultat net, en raison de l’accroissement du coût du risque qui, passé de 1,2 à 1,9%.

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